Les Français et le pain
Tous accros au pain. Plus de 9 Français sur 10 en ont toujours chez eux. 51% avoue même ne pas pouvoir s’en passer. Une nouvelle étude prouve que cette belle histoire d’amour se poursuit.
Le Français jamais sans sa baguette de pain. Ce cliché véhiculé par les étrangers s’avère une nouvelle fois justifié par les chiffres. La Fédération des entrepreneurs de la boulangerie a lancé en septembre dernier une vaste enquête sur les Français et la consommation de pain.
Pour une très forte majorité de Français, pour ne pas dire la quasi-totalité, le pain est un aliment incontournable du quotidien. 92% en ont toujours chez eux et plus d’un consommateur sur deux avoue même ne pas pouvoir s’en passer.
Les boulangeries artisanales restent le premier lieu d’achat de pain en France. Et elles contentent largement les consommateurs. 95% des Français sont satisfaits du pain qu’ils achètent. Seuls petits hics relevés: le manque de choix pour la cuisson du pain ou encore les horaires d’ouverture, parfois limités en soirée ou le week-end.
La tradition
S’il existe une grande variété de pains, la favorite est l’une des plus classiques: la fameuse baguette tradition.
On vend beaucoup de céréales en début d’année, après les fêtes. Les consommateurs aiment aussi les pains apéritifs, avec des olives par exemple.
Quel prix pour ce plaisir simple?
Si cet appétit insatiable pour le pain résiste, le prix juste un peu moins. Si le prix moyen d’une baguette était de 87 centimes d’euros début 2014, le prix juste selon les consommateurs s’établirait cette année à 0,92€. Néanmoins, de nombreuses boulangeries, notamment à Paris, la propose souvent au-dessus de la barre symbolique de 1 euro.
Du pain, surtout pour le dîner
Enfin, autre critère révélé par l’étude: les moments phares de la journée où le pain est consommé. Contrairement aux idées reçues, le petit déjeuner a encore du grain à moudre. Il est largement devancé par le déjeuner (80%) et le dîner (82%). La faute principalement au bol de céréales qui gagne du terrain le matin.
Une bonne réputation
Les salons contribuent pour beaucoup au succès de la filière. Si les professionnels sont très présents dans les manifestations à l’étranger, les rendez-vous français, comme Europain à Paris ou le Sirha àLyon, ont eux aussi une renommée internationale.
Les boulangers et pâtissiers français sont très appréciés à l’étranger et ce n’est pas seulement une question d’image, c’est aussi parce qu’ils représentent un savoir-faire, fruit d’une longue tradition et d’une formation de pointe, qui s’exporte elle aussi très bien. L’Institut national de la boulangerie pâtisserie propose d’ailleurs une offre de formation et conseil en boulangerie, pâtisserie, chocolaterie et traiteur à l’international. Les formateurs interviennent en Europe, au Canada, en Algérie, au Brésil, en Corée, au Japon, au Liban, au Maroc, au Niger, au Pérou, en Russie et, à la rentrée 2014, ils proposeront des cursus à Sao Paulo.